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Noms de rues, quais, lotissements

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ALBA Robert 1913-1945

Résistant - mort en déportation.


QUAI ROBERT ALBA


Ingénieur des Ponts et chaussées.

Mobilisé en septembre 1939, il est fait prisonnier en mai 1940 et envoyé au Stalag IX A, à une centaine de kilomètres de Francfort. En décembre 1941, il est "mis en congé de la captivité allemande" en tant que spécialiste du service des canaux du Morbihan, avec injonction de "s'abstenir de toute attitude hostile au Reich allemand". Il est alors affecté, en février 1942, au service des Ponts et Chaussées du Finistère et chargé de la Subdivision de Châteaulin - Plomodiern.

Début 1943, il est membre des Forces françaises de l'intérieur (FFI) et devient chef régional du Front National, organisant la résistance plus particulièrement dans la Presqu'île de Crozon. Il utilise ses responsabilités au "service du canal" et la disposition d'une camionnette officielle des ponts et chaussées au profit de la Résistance comme en juillet 1943 à Camaret, où il effectue une importante récupération d'armes et de munitions qu'il transporte à Spézet.

Dénoncé, il est arrêté le 19 octobre 1943 à la pâtisserie Le Meur, rue de l'église à Châteaulin.

Après quelques jours à la prison Mesgloaguen de Quimper, il est transféré à la prison Jacques Cartier à Rennes. Il y reste jusqu'en juin 1944, date à laquelle il est transféré à Compiègne, puis, le 15 juillet vers le camp de concentration de Neuengamme où il arrive le 18 juillet 1944 et reçoit le n° matricule 37 362.

Evacué, en avril 1945, vers le mouroir de Sandbostel, il y décède le 28 avril, la veille de l'arrivée des troupes britanniques.

En savoir plus : "Châteaulin - Neuengamme, aller sans retour pour un camp nazi, Robert Alba - Matricule 37362" d'Yvonne Cossu-Alba - Collection Mémoires de Châteaulin et du Pays Rouzig, mai 2007, n°2.

Plus d'informations voir la page consacrée à : Robert Alba

Anthony Raoul 1874-1941

>>> accéder à la page du site consacrée à Raoul Anthony

AURIOL Jacqueline 1917-1999

Première femme pilote d'essai en vol en 1955. Record féminin de vitesse sur 100 km (2038,70 km/h).

Par délibération du 28/05/2001, le conseil municipal a décidé de donner aux rues du lotissement Espacil à Quimill les noms des aviatrices suivantes : Maryse Bastié : rue reliant Quimill à la Rue Paul Gauguin ; Hélène Boucher : rue desservant la partie Nord ; Jacqueline Auriol : rue desservant la partie Sud.

 

BALEY Emile 1881-1944

Résistant - Mort en déportation

Né le 4 août 1881 à Châteaulin. Il était agent d'assurance quai de Nantes à Châteaulin. Il faisait partie pendant la seconde guerre mondiale, du réseau Pat O'Leary qui hébergeait des aviateurs anglais et américains. Il fut déporté avec 14 autres personnes le 1er juillet 1943 pour aide à des aviateurs alliés. Il est mort le 15 décembre 1944 à Gross-Rosen, en captivité.

Le Conseil Municipal en date du 7 mars 1948 a décidé que le Chemin de halage, à partir du chemin d’accès à la Ville Jouan et comprenant le lotissement en projet, sera dénommé " Quai Emile Baley ".  

Les plaques commémoratives des quais Jean Moulin, Emile Baley, Robert Alba et des rues Jean Galès, Pierre Jaffret, Macel Milin et de la Place de la Résistance furent inaugurées lors de la grande fête patriotique organisée le 2 mai 1948.

 

Baltzer

Sous-préfet de Châteaulin de 1878 à 1880. Donateur. La rue Baltzer s’appelait auparavant la rue du Très-Saint-Sacrement.

En 1879, pour honorer la mémoire de son fils, sous-préfet de Châteaulin, décédé cette année, la mère de M. Baltzer fit un don de 2700 francs, dont une partie servira chaque année comme prix à l’élève le plus méritant d’une école laïque de la commune (livret de caisse d’épargne du montant des intérêts annuels de la somme de 2700 francs délivré en son nom). Le Conseil Municipal de Châteaulin accepte le don et pour remercier Mme Baltzer, décide que la rue qui commence au quai, pour après avoir longé la halle aux blés, aboutir à l’église paroissiale portera désormais le nom de rue Baltzer.

 

BASTIE Maryse 1898-1952

Maryse Bastié, née Marie-Louise Bombec, le 27 février 1898 à Limoges, morte le 6 juillet 1952 à Bron. Elle fut l'une des gloires de l'aviation  française, aviatrice détentrice de dix records internationaux de distance et de durée. En 1936, elle effectua la traversée de l'Atlantique Sud, seule à bord.

Par délibération du 28/05/2001, le conseil municipal a décidé de donner aux rues du lotissement Espacil à Quimill les noms des aviatrices suivantes : Maryse Bastié : rue reliant Quimill à la Rue Paul Gauguin ; Hélène Boucher : rue desservant la partie Nord ; Jacqueline Auriol : rue desservant la partie Sud.

 

Bauguen Amiral 1883-1963

Né le 3 janvier 1883 à Châteaulin, dans la rue qui porte son nom, décédé à Toulon en 1963.

Ingénieur Général de Marine de 2ème classe. Ce Châteaulinois a eu une brillante carrière toute entière consacrée au service de la Marine Nationale. L’Amiral Bauguen était Commandeur de la Légion d’Honneur.

C'est lors du conseil municipal du 13 décembre 1966, qu'il a été proposé de rendre hommage à la mémoire de cet homme et de donner le nom de l'Amiral Bauguen, à la fraction du chemin départemental n°66 compris entre le carrefour de la Caisse d’Epargne et Kerjean (rue où il naquit), la fraction de ce chemin comprise entre Kerjean et le passage à niveau de la voie de chemin de fer restant dénommée Rue de la gare d’Orléans. 

 

BLAISE (les trois frères)

Décédés en 1914.

Louis, François et Joseph Blaise ont été élevés par leur tante Louise Blaise, gardienne de l’abattoir municipal. En 1914, ils sont mobilisés. Ils ont été tués sur le front, dès les premières semaines de la Grande Guerre.

Par délibération en date du 20 septembre 1971, il a été décidé de donner le nom de Rue des trois frères Blaise à la rue n°35 (de la rue Graveran à la rue du château), rue où était situé l'abattoir municipal.

L'association Mémoires de Châteaulin a retracé l'histoire des ces trois frères dans le bulletin "Châteaulin 14-18" (n°2 - septembre 1914) consultable en cliquant sur le lien ci-dessous.

 

En savoir plus

 

 

 

Bobet Louison 1925-1983

Cycliste breton né le 12 mars 1925 à Saint-Méen-le-Grand, Bretagne, décédé le 13 mars 1983 à Biarritz.

Louison Bobet démarra dans la vie active comme apprenti-mitron dans la boulangerie familiale, effectuant de fréquentes livraisons à vélo.

Il sera cycliste professionnel de 1947 à 1961, enregistrant 122 victoires durant cette période. Outre le maillot de l’équipe de France qu’il porta au Tour de France ou aux championnats du monde, il fut membre de plusieurs équipes : « Stella » de 1948 à 1955, « Mercier » de 1955 à 1960 puis « Ignis » en 1961.

Sa carrière professionnelle s'arrêta le 10 août 1962... puis il entama une reconversion -parfaitement réussie!- dans la thalassothérapie, à Port Crouesty en baie de Quiberon puis à Biarritz.

 

BOUCHER Hélène 1908-1934

Aviatrice détentrice de sept records mondiaux.

Par délibération du 28/05/2001, le conseil municipal a décidé de donner aux rues du lotissement Espacil à Quimill les noms des aviatrices suivantes : Maryse Bastié : rue reliant Quimill à la Rue Paul Gauguin ; Hélène Boucher : rue desservant la partie Nord ; Jacqueline Auriol : rue desservant la partie Sud.

 

Brizeux AuGUste 1803-1858

Ecrivain et poète.

Auguste Julien Pélage Brizeux est né à Lorient le 12 septembre 1803.

L’éducation du jeune Auguste est confiée à l’abbé Marie-Joseph Lenir. On le destine au droit, mais Auguste a déjà d’autres projets. Dès 1825, il débute la rédaction de son poème le plus connu, Marie, où il décrit son amour malheureux pour une paysanne aimée en silence, oubliée, puis retrouvée des années plus tard… Il perfectionnera la forme de ce poème pour en donner de nouvelles éditions (1836 et 1840). Parallèlement, il ramène d’un voyage d’Italie, une traduction de la Divine Comédie. En 1841, il publie la Fleur d’or où il affirme son allégeance à sa patrie. Ce livre est suivi de ce que l’on considère son chef-d’œuvre, Les Bretons.

Entre 1845 et 1858, il ne cessera d’écrire, de publier de nouvelles versions de ses œuvres, de collaborer à diverses revues, de voyager …

Il meurt à Montpellier le 3 mai 1958. Sa dépouille mortelle repose à Lorient où un monument lui a été dédié en 1888.

 

CLAUDEL Camille 1864-1943

Camille Claudel a tout pour devenir célèbre : talent, intelligence, courage, beauté. Sa période la plus créative se situe entre 1893 et 1905. Elle travaille aussi bien le plâtre, l'argile, le marbre.Sur le plan artistique il est clair que Camille Claudel a été influencée par Auguste Rodin. Mais le contraire est vrai aussi.

La pauvreté et l'abus d'alcool abîment sa santé. Elle sombrera dans la folie à 41 ans, et passera 30 ans de sa vie internée.

Une partie de l'œuvre de Camille Claudel est perdue parce qu'elle l'a détruite elle-même, mais les quelques 90 statues, esquisses et dessins qui restent, montrent une artiste géniale, qui malheureusement est souvent plus connue comme la maîtresse d'Auguste Rodin et la sœur de Paul Claudel...

 

Cosmao Amiral

>>>  accéder à la page du site consacrée à l'Amiral Cosmao

 

DE Gaulle Charles 1890-1970

QUAI CHARLES DE GAULLE

De nombreux sites internet lui sont consacrés.

DE GOUGES Olympe 1748-1793

Olympe de Gouges, née le 7 mai 1748 à Montauban, est attirée par la littérature mais c'est par ses talents de pamphlétaire qu'elle va entrer dans l'histoire.

Elle rédigea la première Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, qui compte 17 articles dont le premier précise : "La femme nait libre et demeure égale à l'homme en droits" et un postambule qui débute par une exhortation : "Femme, réveille-toi". Le texte se conclut par la phrase saisissante et prophétique : "Une femme a le droit de monter à l'échafaud, elle doit également avoir le droit de monter à la tribune".

La guillotine révolutionnaire emportera sa tête le 3 novembre 1793.

Par délibération en date du 15/07/2002, le conseil municipal a décidé de donner au lotissement communal situé dans le quartier de Quimill le nom d’Olympe de Gouges.

 

DUVAL Anjela 1905-1981

Poétesse autodidacte de langue bretonne.

Par délibération en date du 15/07/2002, le conseil municipal a décidé de donner au lotissement privé de la Gare le nom d’Angela Duval.

 

FENIGAN Edouard 1834 - 1912

Edouard-Robert Fénigan est né à Châteaulin le 7 avril 1834. 

Il est le fils d’Edouard Esprit Marie Fénigan, avoué près le tribunal de Châteaulin et de Mélanie Foucault.

Avocat de 1856 à 1873. Chevalier de la légion d’Honneur par décret du 4 janvier 1872 en qualité de chef du 1er bataillon de la 3ème légion des mobilisés du Finistère. Avoué de 1873 à 1881. Président du tribunal de 1ère instance de Châteaulin du 15 février 1881 à 1902. Membre de la commission administrative de l’Hospice de Châteaulin, membre de la commission administrative du Bureau de Bienfaisance. Président honoraire du tribunal de Châteaulin.

Il est décédé en son domicile, Ville Neuve à Châteaulin le 6 janvier 1912. Il était célibataire.

Il a fait des dons à la Ville de Châteaulin, à l’Hospice, au Bureau de Bienfaisance, à la caisse des écoles.

Par délibération en date du 27 mars 1913, le conseil municipal décide de rendre hommage à ce bienfaiteur en donnant le nom de « rue Fénigan » à la « rue Traverse ».

 

 

GALES Jean 1926-1944

Résistant - Fusillé

Né en septembre 1926 à Châteaulin, Jean Galès a passé son enfance dans le quartier de la gare. Il entre au maquis de Spézet et de Saint-Goazec en 1943. Il participe alors à toutes sortes d’actions de résistance contre l’occupant avec d’autres Francs-tireurs et partisans (F.T.P.). Dans la clandestinité, son pseudonyme est Swing. Au cours d’un combat à Gourin (Morbihan), il est capturé par les ennemis et fusillé quoique grièvement blessé.

 

 

 

Graveran Joseph-Marie

Monseigneur Graveran, évêque et homme politique, né le 16 mars 1793 à Crozon et décédé le 31 janvier 1855 à Quimper.

Professeur de mathématiques à Saint-Pol-de-Léon en 1812, il est ordonné prêtre en 1817 et devient professeur de dogme au grand séminaire de Quimper.

Il est curé de Saint-Louis de Brest en 1828, puis évêque de Quimper de 1840 à 1855.

Il est député du Finistère à l'Assemblée Constituante de 1848 à 1849.

 

JACOB Max 1876-1944

Poète. Max Jacob a passé toute sa jeunesse à Quimper. Il vécut à Saint- Benoît-sur-Loire de 1921 à 1928 auprès de l'abbaye bénédictine. Il y revint en 1936 vivre une vie quasi-monastique et y est arrêté en février 1944 avant d'être déporté au camp de Drancy où il meurt quelques jours plus tard.

 

JAFFRET Pierre 1915-1944

Résistant - Mort au combat

Né le 7 mars 1915 à Châteaulin. Volontaire des Forces Françaises Libres, a rejoint l’Angleterre en juin 1940, a combattu en Afrique, en Libye, en Italie, tué à l’ennemi le 21 août 1944 à St Honoré (Var) lors du débarquement en France.

 

LACOSTE Pierre Marie 1794-1886

Pierre Marie Lacoste est né à Châteaulin en 1794. Avocat en 1830 puis juge en 1832. Il fut également Président du Tribunal, Conseiller général, Président de la Commission de l’Hospice, Président du Bureau de Bienfaisance, Chevalier de la légion d’honneur en 1859. En 1867, il offre un terrain pour la construction d’une école de filles. Il décède à Châteaulin le 29 novembre 1886, léguant à l’Hospice une prairie dite « Foënnec an Toc’h » et une somme de 7300 francs au Bureau de Bienfaisance.

 

LAENNEC René 1781-1826

Docteur en médecine. René Théophile Hyacinthe, né à Quimper en 1781, décédé à Kerlouanec en Ploaré-Douarnenez en 1826. Médecin français, connu pour ses travaux sur les affections pulmonaires et hépatiques (cirrhose de Laënnec). Il découvrit l’auscultation, inventant le stéthoscope (De l’auscultation médiate, 1819). Il est enterré au cimetière de Ploaré.

 

LE BRAZ ANATOLE 1859-1926

Ecrivain breton de langue française.

Anatole Le Braz est né à Saint Servais. Après des études à Paris, il obtient un poste de professeur de lettres au lycée de Quimper. Cette nomination devait déclencher sa vocation littéraire.

A Quimper, il devint le collaborateur de François Luzel pour la collecte des chansons populaires bretonnes. Il réalisa ainsi des enquêtes auprès de paysans et de marins de Bretagne, récoltant chansons, contes et légendes populaires. Cela se traduisit par la publication d'ouvrages comme « La Légende de la mort », « Les Saints Bretons d'après la tradition populaire » et « Au pays des pardons ».

Anatole Le Braz fut maître de conférence puis professeur à la faculté des lettres de Rennes entre 1901 et 1924. Ses travaux portèrent sur la Bretagne et le romantisme, et sur le théâtre celtique qui fut le sujet de sa thèse (1904). Il fut également chargé de mission d'enseignement en Suisse et aux Etats-Unis.

 

MICHEL Louise 1830-1905

Institutrice révolutionnaire, figure de la Commune. Elle poussa l'esprit de sacrifice jusqu'à l'héroïsme, et la générosité jusqu'à l'abnégation.

 

MILIN Marcel 1921-1944

Résistant - Mort sous la torture

Né le 26 juin 1921 à Châteaulin. Lieutenant Francs-tireurs et partisans français (F.T.P.F.), résistant depuis 1942, chef du maquis de Pennarpont-Beuzit créé le 12 octobre 1943. Il organise de nombreuses actions contre l’occupant et participe à l’organisation de la Résistance dans la région de Châteaulin. Il provoque notamment le déraillement de quatre convois ennemis.

Capturé par la Feldgendarmerie le 26 avril 1944 avec ses camarades, il fut incarcéré à la prison  Saint Charles à Quimper, puis transféré au Château Rouge à Carhaix, siège de la Gestapo où il fut torturé. Son corps n’a pu être retrouvé et un jugement du tribunal civil a déclaré constant le décès.

 

MOULIN Jean 1899 - 1943

Sous-préfet de Châteaulin (1930 - 1933)

Héros de la Résistance

Consulter la page consacrée à Jean Moulin

 

SERUSIER Paul 1864-1927

Peintre français d’inspiration symboliste. Membre du groupe de Pont-Aven (1888), il fonda le groupe des nabis (S’inspirant du synthétisme de Gauguin et de l’esthétique symboliste, les nabis (de l’hébreu nabi, « prophète ») révolutionnèrent les techniques décoratives (vitrail, détrempe, lithographie, affiche, illustrations de livres).

 

Templiers

Ordre religieux et militaire créé en 1119 par Hugues de Payns pour protéger les pèlerins en Terre sainte. Le temple qui reçut une règle relativement ascétique en 1128, s’enrichit rapidement grâce à de nombreux dons. Il se dota très vite d’une organisation internationale… Accusé de corruption, l’ordre est dissout le 3 avril 1312… Les biens immobiliers de l’ordre se trouvèrent dévolus  aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem…

Non loin de la rue des Templiers, il existait une chapelle dédiée à Saint Jean. Les chevaliers de saint Jean de Jérusalem (appelés aussi chevaliers de Rhodes puis chevalier de Malte) y tenaient un hôpital, d’où le nom de la rue…

>>> pour en savoir plus

 

Tristan flora 1803-1844

Femme de lettres, militante féministe, elle fut l'une des figures majeures du débat social dans les années 1840. On la considère comme l'initiatrice des prémices du syndicalisme.

En 1843, elle publie son ouvrage le plus important "l'Union ouvrière". Elle entame un Tour de France pour en assurer la promotion, au cours duquel elle meurt d'épuisement en novembre 1844.

Une colonne brisée fut érigée en 1848 au cimetière de Bordeaux. Sur le piédestal on lit : " à la mémoire de Madame Flora Tristan, auteur de l'Union Ouvrière. Les Travailleurs reconnaissants. Liberté, Egalité, Fraternité, Solidarité ".

Flora Tristan était la grand-mère de Paul Gauguin.

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