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Service archives et patrimoine
15, quai Jean Moulin
29150 Châteaulin

Histoire(s) de Châteaulin

Patrimoine

Votre élu(e)

Marie-Hélène Gouérec
Adjointe au maire en charge de la culture et du patrimoine

Châteaulin a la particularité de présenter une triple origine : castrale, religieuse et commerciale. La ville s’est établie sur les bords de l’Aulne. D’abord site défensif avec l’installation d’un château fort au 11e siècle sur les hauteurs de la rive gauche, la ville va progressivement se développer sur les deux rives. La construction du canal de Nantes à Brest, l’exploitation ardoisière, la production de la pomme de terre de semence ou encore l’arrivée du chemin de fer ont profondément marqué l’histoire de la ville et son paysage. Mais l’histoire de Châteaulin c’est également l’histoire d’hommes entreprenants comme ceux qui ont permis à Châteaulin d’être l’une des premières villes électrifiées de l’Ouest et même de France ou encore qui ont créé le célèbre circuit de l’Aulne, course cycliste de renommée internationale.

Du château fort à l’hospice

Vers l’an 1000, les comtes de Cornouaille établissent un premier château sur la butte rocheuse à des fins de contrôle du passage de la vallée de l’Aulne. Un bourg, appelé par la suite « Vieux Bourg » et une chapelle castrale prennent place dans le courant du Moyen Age au pied du château. Ils étaient intégrés dans l’enceinte du Parc-au-duc (« mur du diable), un vaste domaine que possédaient les ducs de Bretagne, descendants des comtes de Cornouaille et seigneurs de Châteaulin.

Le château incendié par les Anglais en 1373 lors de la guerre de Succession n’aurait jamais été reconstruit et aurait servi de carrière de pierre. En mai 1689, le roi accorde l’usage du château à Yves Bauguion, prêtre de l’église Notre-Dame, afin d’y fonder un hospice. Cette fonction hospitalière perdure aujourd’hui puisque Les collines bleues, Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes, accueille plus de 160 résidents. Aujourd’hui, il ne reste du château que les ruines du donjon et quelques murs dissimulés sous la végétation.

Origine du nom

« Châteaulin » tiendrait son nom du breton kastel, qui signifie « Le château » et de l’ancien nom de la localité, Nin, qui signifie « sommet ». De ce mot kastel-nin, les Bretons ont fait par mutation kastellin, francisé en Châteaulin. Ses habitants sont appelés Châteaulinois et Châteaulinoises.

La triple origine de Châteaulin

Une origine castrale : le premier bourg s’est établi sur la rive gauche de l’Aulne, non loin du château fort construit par les Comtes de Cornouaille qui accèdent en 1066, au pouvoir ducal. Pour favoriser le développement du bourg, les ducs de Bretagne autorisent les serfs qui fuient leur seigneur à se réfugier dans le château où, après un séjour d’un an et un jour, ils deviennent libres. C’est ainsi, que le Vieux-Bourg a connu son essor.

Une origine religieuse : au 11e siècle, l’abbaye de Landévennec reçoit du Duc Alain Fergent des terres et les pêcheries de saumons de Châteaulin et fonde le prieuré Saint-Idunet sur la rive droite. Un nouveau bourg se développe à proximité sous le nom de Locyonnet.

Une origine commerciale : sur la même rive, à l’arrivée du grand chemin venant de Carhaix, un autre bourg, sorte de faubourg commerçant s’établit. Il prend le nom de Lostrat.

La naissance de la ville : les trois bourgs fusionnent aux 14e – 15e siècles pour former Châteaulin. Un pont habité composé de dix arches d’inégales longueurs est bâti permettant le franchissement de la rivière à tout moment à l’inverse des gués. En 1821, l’ouvrage est partiellement détruit par une crue et est remplacé en 1824 par le pont actuel.

Par la suite, la ville s’est développée grâce à la pêcherie de saumons, à l’exploitation de l’ardoise et aux activités agricoles.

Le saumon, emblème de Châteaulin

Le saumon est lié à l’Aulne et à Châteaulin de façon historique. Il figure sur les armes de la ville et les Châteaulinois furent longtemps appelés « pen eog » (tête de saumon) !

Pêcherie de saumon : l’existence d’une pêcherie de saumons est attestée depuis le 11e siècle. Châteaulin est renommée pour son saumon qui constituait une ressource économique très importante jusqu’à la fin du 18e siècle.

Armoiries : le royal poisson figure sur les armoiries de la ville : « D’azur au château d’argent girouetté d’or, accompagné en pointe d’un saumon d’argent mis en fasce ». Ces armes sont sculptées sur le fronton de la halle au blé et à l’angle est de la mairie de Châteaulin.

L’abondance du saumon n’est pas un mythe : le saumon est abondant au 17e et 18e siècles, en témoigne les expéditions faites à Paris, surtout en période de carême. Néanmoins le saumon reste un poisson cher voire de luxe.

La pêche au saumon : l’exploitation des mines de plomb argentifères de Poullaouen et le rouissage du chanvre polluent l’Aulne et sont responsables de la raréfaction du saumon dès le 18e siècle. Les pêcheries et les moulins sont sacrifiés lors de la canalisation de l’Aulne au 19e siècle. Néanmoins la pêche au saumon reste très prisée et dans les années 1950-1960, on capture encore 1 000 saumons par an. Les rives de l’Aulne restent un site remarquable pour la pêche où se mélangent poissons migrateurs, carnassiers et autres cyprinidés.

Le canal de Nantes à Brest

Construit au cours de la première moitié du 19e siècle, le canal de Nantes à Brest s’étire sur 385 km. L’écluse de Guily Glaz à Port-Launay est la dernière des 238 écluses qui jalonnent le canal depuis Nantes.

Réalisé à des fins militaires et stratégiques, le canal n’a jamais servi à cet effet. Il fut utilisé durant de nombreuses années pour le transport de produits agricoles, d’amendements calcaires, d’ardoises… Concurrencé par le développement du transport ferroviaire et la modernisation du réseau routier, le transport fluvial décline. La construction du barrage de Guerlédan (1923-1930) met un point final à son utilisation à des fins économiques. La canalisation de l’Aulne modifie profondément la morphologie de la ville avec la construction des quais, pont et de nouvelles maisons…

Le canal de Nantes à Brest est désormais un espace de loisirs axé sur la pêche, le canotage et la randonnée. Le chemin de halage bénéficie d’un tracé plat et ombragé qui convient aux familles en quête d’un itinéraire sécurisé. Habitants et promeneurs trouvent sur les bords du canal un espace idéal pour une pause calme et tranquille.

Se balader à pied et à vélo à Châteaulin

Les ardoisières

Le sous-sol de Châteaulin est constitué de schiste ardoisier. L’exploitation de cette pierre bleutée d’aspect feuilleté constitue une activité économique importante pour le bassin dès le 15e siècle, elle atteint son apogée au milieu du 19e siècle. Mais à la fin du 19e siècle, l’industrie périclite en raison d’une surproduction d’ardoises de mauvaise qualité et d’un outillage qui n’a pas évolué.

Aujourd’hui, l’activité ardoisière a totalement disparu. Elle a néanmoins profondément transformé le paysage de la cité. En témoigne les nombreuses excavations envahies par la végétation ou encore les monticules formés par les stériles de schiste. Le terme de collines bleues donné à la butte où a été construit l’Ehpad du même nom, n’est pas sans rapport avec l’extraction du schiste. Le schiste, omniprésent sur la commune, constitue le matériau de base des constructions, utilisé en dalles épaisses ou en moellons grossiers, laissés nus en parement ou enduit. L’ardoise de schiste est le matériau privilégié des couvertures de nombreux immeubles.

L’arrivée du chemin de fer

Châteaulin se situe au croisement de deux réseaux ferrés : le réseau Breton (ligne reliant Carhaix à Camaret) et le réseau de la Compagnie Paris-Orléans qui relie Quimper à Landerneau. Si la première liaison est toujours en service, la première a été fermée en 1967.

La ligne Nantes – Châteaulin est inaugurée en 1864. En 1867, une nouvelle section de Châteaulin à Landerneau est mise en service. Le site de la gare est composé de plusieurs bâtiments dont un germoir pour les plants de pomme de terre construit dans un contexte de forte activité : 40 000 tonnes de pommes de terre transitaient en gare de Châteaulin en 1948-1949.

Au début du 20e siècle, l’équipement ferroviaire se poursuit. Le Réseau breton, réseau à voie étroite est construit dans le but de désenclaver le Centre-Bretagne. En 1906, un nouveau réseau Carhaix-Châteaulin est mis en place. La jonction entre Châteaulin-ville (Gare du Réseau breton) et Châteaulin-embranchement (Gare d’Orléans) est réalisée en 1907 grâce à l’édification du viaduc, qui enjambe l’Aulne. Le petit train servait au transport de passagers et de marchandises. Le Réseau breton n’étant plus viable économiquement, il est démantelé en 1967.

Première ville électrifiée de l’Ouest

C’est grâce à quelques Châteaulinois d’avant-garde, épris de progrès, que Châteaulin fut la première ville électrifiée de l’Ouest et l’une des premières de France. L’usine hydroélectrique construite sur la rive gauche du canal de Nantes à Brest, à Coatigrac’h, sur la commune de Saint-Coulitz par la Société châteaulinoise d’éclairage électrique est inaugurée en grande pompe le 20 mars 1887. L’usine alimente alors 300 lampes, 35 lanternes publiques par un réseau d’une dizaine de kilomètres. Une prouesse technologique en cette fin 19e siècle ! La centrale hydroélectrique de Coatigrac’h, œuvre de l’ingénieur Ernest Lamy est la première construite en Bretagne, elle est à ce titre un témoin majeur du patrimoine industriel régional.

Culture et traditions

La culture et les traditions sont les piliers qui façonnent l’identité de chaque société. Elles regroupent les coutumes, les croyances, et les pratiques transmises de génération en génération, créant un lien fort entre le passé et le présent. La culture bretonne reste ancrée chez de nombreux Châteaulinois qui ont créé le cercle celtique Alc’houederien Kastellin (alouettes en breton), association autour de la danse bretonnes avec une ouverture sur d’autres activités culturelles. La culture c’est aussi la culture gastronomique ou encore la culture du sport. Si le cyclisme est bien un sport, il fait partie intégrante du patrimoine de la ville.

Le Pays Rouzig

Le nom de « Rouzig » a été donné aux habitants de Châteaulin et de toute la basse vallée de l’Aulne en raison de la couleur de l’étoffe utilisée au 19e siècle pour confectionner les vêtements des hommes. Cette étoffe, la berlingue, fabriquée à la maison à base de fil ou de coton et de laine de mouton, n’était pas teintée et gardait donc une couleur brun-roux (« rouzig » en breton).

Le macaron, spécialité gastronomique

L’histoire des premiers macarons de Châteaulin remonte à 1907, époque où Louis Le Meur fonde une pâtisserie rue de l’église. Dès le début, il se spécialise dans la fabrication de macarons, élaborant régulièrement de nouvelles recettes au sein de son laboratoire. Renommés au-delà des frontières de Châteaulin, les petits gâteaux ont conquis une clientèle friande de bons produits régionaux, originaux et authentiques. Les amateurs venaient de loin pour goûter ces macarons dont on parlait tant ! Une revue à grand tirage de l’époque avait publié une carte de France, à l’intention des vacanciers, carte illustrée par des dessins reproduisant les spécialités de chaque région. À l’emplacement de Châteaulin figurait… un macaron !

Capitale du cyclisme

Jean-Paul Olivier a intitulé l’un de ses livres « Châteaulin, capitale du cyclisme » et pour cause. Châteaulin c’est aussi l’histoire du cyclisme breton avec le fameux Circuit de l’Aulne et sa redoutable côte de Stang-ar-Garront. La sous-préfecture a accueilli non seulement les grands du cyclisme français, mais aussi les grands du cyclisme international.

En 1919, Bertrand Côme, ancien coureur cycliste, s’installe à Châteaulin. C’est à lui que la ville doit le fameux parcours de Stang-ar-Garront qu’il imagine vers 1922. En 1933, il améliore la course en créant deux circuits, l’un de 50 km et l’autre de 80 km qui passent dans les communes de l’arrondissement. La formule plaît aux meilleurs coureurs régionaux et Bertrand Côme lui donne alors le nom de « Circuit de l’Aulne » en 1935.

La course prend ses lettres de noblesse avec la victoire en 1949 de Louison Bobet. Le Circuit est alors reconnu internationalement et fait désormais partie de l’histoire du cyclisme français. Sa renommée est telle que le comité obtient la charge d’organiser les championnats de France de 1955, 1957, 1964 et 1986. Aujourd’hui le Circuit de l’Aulne, rendez-vous des stars mondiales du cyclisme a laissé la place aux Boucles de l’Aulne, course professionnelle U.C.I.

Le cyclisme est ici pratiqué par les sportifs regroupés au sein de trois associations : le Véloce-Club Châteaulinois, les Cyclos de l’Aulne et les Boucles de l’Aulne qui ont leur siège social à la Maison du vélo.

Maison du vélo

21, rue Raoul Anthony, 29150 Châteaulin

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